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Mercredi, jour des enfants. Quoi de mieux qu’une sortie à la plage pour se retrouver en famille ? L’occasion de tester avec les enfants la toute nouvelle application Bernic&Clic et apprendre à identifier les espèces du bord de mer. Une belle bouffée d’oxygène en ce milieu de semaine.
On a de la chance, le temps est magnifique. Ce sont les premiers jours du printemps. Avec nos apprentis chercheurs, Malo et Ben, 6 ans, on en profite pour se rendre à la plage de Tournemine à Plérin. La mer est basse, pas de gros coefficient aujourd’hui mais cela ne nous empêchera pas d’explorer l’estran. Pour l’occasion, Florian guide nature de Litt’Obs nous accompagne.
C’est parti ! Les garçons sont équipés de belles bottes de pluie et d’un ciré, indispensables pour sauter dans les flaques. Déjà, leur sourire est triomphant, prêts à faire de belles découvertes.
Un objectif aujourd’hui : observer attentivement ce qui nous entoure, tous les sens en éveil. Ouvrir grand les yeux et ne pas en manquer une miette. En se retirant, la mer laisse derrière elle un grand nombre de coquillages, d’algues, de mollusques et de crustacés…
Tout le monde se prend au jeu : munis de notre téléphone, l’application Bernic&Clic déjà ouverte. Première trouvaille et première question : “c’est quoi cette algue ?”. Pour l’identifier, il suffit de cliquer sur la loupe. Un jeu de questions/réponses fait ensuite appel à notre sens de l’observation : “De quelle couleur est cette algue ?”. Alors un travail d’équipe commence : Malo et Ben répondent immédiatement "verte". Mais l’affaire se corse ensuite : “Est-ce que c’est une algue filamenteuse ?”. Cette fois-ci, un peu plus d’hésitation. Concentrés, ils examinent l’algue sous toutes les coutures : la réponse est oui. Identification réussie : il s’agit d'un entéromorphe.
L’application nous donne ensuite tout un tas d’informations : on y retrouve des données sur leur comportement, leur mode de reproduction mais aussi des anecdotes. On découvre ainsi que ces drôles d'algues vertes, aussi appelées cheveux de sorcières, peuvent être récoltées, séchées, puis réduite en paillettes pour les intégrer à des préparations ou des sauces !
Florian nous explique que les espèces végétales et animales peuvent se cacher entre les rochers ou même enfouies dans le sable. Au loin, on aperçoit des oies Bernaches. On les reconnaît à leur cou, leur bec, leur tête et leur queue entièrement noirs. Tandis que leurs joues, leur gorge et le bas-ventre sont blancs. “Au vue des températures actuelles, elles doivent sans doute passer leurs derniers jours ici - nous précise Florian - avant de repartir dans le Nord, aux Pays-Bas ou en Norvège".
Parmi les trésors de la plage, on remarque que certaines coquilles sont fixées les unes sur les autres. Ce sont des crépidules, aussi appelées berlingots de mer. On apprend que dans cet amas, les femelles sont toujours en bas et les mâles en haut. Puis, avec l'âge, les mâles se transforment ensuite en femelles. Une deuxième anecdote raconte que les crépidules sont arrivées sur les terres bretonnes accrochées à des barges du débarquement en 1944. Fascinant !
Non loin de là, sur un rocher, le troque monodonte ! A ne pas confondre avec le bigorneau noir. Cet escargot marin se distingue notamment par une petite dent sur le bord interne de l'ouverture de sa coquille. Malo et Ben observent de façon un peu distraite et repartent déjà vers un autre rocher à la recherche d’un nouveau trésor…
Qu’à cela ne tienne, Florian attire notre regard sur ce qui ressemble à de toutes petites coquilles grises fixées sur les rochers : ce sont en réalité des carapaces appartenant aux balanes. Leur forme ressemble à un petit volcan aplati. A côté, des huîtres sont vigoureusement accrochées. Notre guide du jour nous raconte que l’origine du mot "huître" vient du latin ostrea. Il poursuit : “sous l’Antiquité, les Grecs se servaient de la partie plate de la coquille comme bulletin de vote. Ils y gravaient le nom de la personne à bannir de la cité ; d’où l’origine du mot « ostracisme ».
Grâce à l’application, on a pu identifier de nombreuses autres espèces du bord de mer. Parmi les 130 espèces référencées, on a réussi à observer des crabes, des anémones fraise et tomate (oui oui !) mais aussi des petits poissons appelés gobie. Saviez-vous que selon son humeur, ce dernier change de couleur ? Les pourpres, quant à eux, sécrètent du colorant du même nom, qui dans l’Antiquité, était beaucoup utilisé pour teindre les vêtements des rois par exemple. Incroyable non ? Grâce à l'œil averti de Florian, nous avons même pu examiner de plus près des œufs de pourpres !
Enfant ou adulte, on aura appris plein de choses aujourd’hui. On aime se promener sur les plages de la Baie et s’émerveiller chaque jour de leur beauté, mais on ne se rend pas toujours compte de toutes ces richesses insoupçonnées !
"On protège ce qu'on aime, et on aime ce qu'on connaît"
Dénicheuse de bons plans.