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Par une suggestion de lieux, de noms et d'époques, de Lucien Rosengart à Louis Guilloux, en passant par Harel de la Noë, sillonnez la Baie de Saint-Brieuc à travers la mise en lumière de personnalités illustres qui ont marqué l'histoire du territoire.
Diplômé de l’école Polytechnique, ingénieur des Ponts et chaussées, il construisit de nombreux ouvrages d’art et gares du réseau des chemins de fer départementaux des Côtes du Nord. A Saint-Brieuc, il est le constructeur de l’ancienne gare départementale, des viaducs de Souzain et de Toupin selon une technique novatrice de ciment armé et brique. Plusieurs constructions sont encore visibles aujourd'hui à Saint-Brieuc, Plérin, Langueux et Hillion.
Parisien d'origine, Octave-Louis Aubert débarque à Saint-Brieuc en 1893, en tant que journaliste au « Réveil breton ». Il se passionne tout de suite pour la région et s'investit dans la vie de la cité. Il touche à tous les domaines : écrivain publiciste, éditeur, journaliste, fondateur du Syndicats d'initiative en 1906, président de la chambre du commerce en 1930, directeur de la revue la « Bretagne touristique »... Éminent illustrateur de la Bretagne, Octave-Louis Aubert, a aussi fait connaître le mouvement Seiz Breur porté par René-Yves Creston, fondateur du Musée de Saint-Brieuc. Propagateur du développement économique et touristique régional, il a également ouvert la première galerie d’art de Saint-Brieuc au rez-de-chaussée de sa maison nommée Ty Breizh (maison de la Bretagne), boulevard de Sévigné.
Né à Quintin, il est issu d’une riche famille de négociants en toiles. Ancien député des Côtes-du-Nord au XIXe siècle, il fait partie des « douze » du gouvernement de Défense Nationale qui proclament la République en 1870. Il engage alors Emile Zola comme secrétaire. Il a été propriétaire du domaine de Cesson, dans lequel il fait construire une élégante villa, voisine des vestiges d’une tour médiévale toujours visible. Il est aussi célèbre pour avoir fait adopter le principe du tarif unique d’un envoi postal quelque soit la distance.
Industriel dans le secteur de l’automobile, il fut dépositaire de nombreux brevets : la ceinture de sécurité, la dynamo, le baby foot… Créateur du salon nautique à Paris, il fit aussi construire sa maison aux Rosaires (aujourd’hui occupée par le centre nautique). Il fabriquait les pièces détachées pour l’industrie automobile dans sa succursale au port du Légué réhabilitée en centre d’affaires maritimes en 2001. Président d'honneur de l'Automobile-Club des Côtes-du-Nord, il s'est investi pour que la Coupe Florio soit organisée à Saint-Brieuc en 1927, évènement qui a accueilli plus de 100 000 visiteurs. Depuis 2011, cette course légendaire a été relancé !
D'origine normande, après des études architecturales à Paris, ce dernier est nommé architecte départemental dans les Côtes-du-Nord et s'installe en 1924 à Saint-Brieuc. Il réalisa plusieurs bâtiments publiques (écoles, dispensaires, gendarmeries...) et privés comme l’ancienne Quicaillerie bretonne à Saint-Brieuc ou l’ancien cinéma le Royal (rue du Combat des Trente). Parallèlement, il développe une clientèle privée, offrant un style personnel plus proche des arts décoratifs comme la maison d'un des frères Chaffoteaux boulevard Clémenceau. Certaines de ses constructions sont à découvrir lors de la balade De la Belle Époque à l'Art Déco.
Fils de cordonnier, militant socialiste à Saint-Brieuc, il rend hommage à son père et aux milieux ouvriers dans un récit autobiographique "La maison du Peuple". C'est en 1935 que le "Sang noir", pamphlet contre la bourgeoisie, apporte enfin la gloire et la reconnaissance à son auteur. Sa maison, au 13 rue Lavoisier, est labellisée "Maison des Illustres". Lieu vivant et animé toute l'année, expositions, rencontres, lectures et prix littéraires s'y déroulent. Au dernier étage, le bureau de l'écrivain aménagé sous les combles est conservé à l'identique !
Artiste plasticien français, né à Saint-Brieuc. Après avoir travaillé, comme son ami Jacques Villeglé, sur les affiches lacérées et adhéré au mouvement artistique du Nouveau Réalisme, il prend ses distances avec ce mouvement pour poursuivre une recherche personnelle autour des calembours et autres jeux de langage, qu'il utilise comme révélateurs de rapports cachés unissant des éléments disparates. Enterré au cimetière Saint-Michel. La galerie de l’Ecole municipale des Beaux-Arts lui est dédiée. Des expositions y sont régulièrement proposées.
En octobre 1915, les frères Chaffoteaux, deux industriels des Ardennes fuyant la Première Guerre Mondiale s'installent au Légué et rachètent la fonderie Sébert. A la production de fonte, s'ajoutèrent d'autres spécialités : réservoirs de chasse d'eau, descentes d'eau, pièces destinés aux chemins de fer... Pendant la guerre, les frères Chaffoteaux passent des appareils sanitaires aux obus et pièces de locomotives et reviennent ensuite aux appareils sanitaires (éviers, chauffage). En 1926, fournisseurs attitrés des compagnies des chemins de fer, ils produisent des pièces en fonte pour la construction et la réparation des locomotives et wagons. Ils rachètent la licence de fabrication du chauffe-eau "Maury" en 1929. La croissance de l'entreprise est alors spectaculaire, passant de 120 à 300 ouvriers de 1926 à 1939. En 1936, la production répartie entre les ateliers de Paris et d’Évreux est définitivement regroupée à Saint-Brieuc. En 1945, lors de la remise en route de l'usine, le secteur fonderie est abandonné. En 1968, Chaffoteaux et Maury, s'installe dans la ZI des Châtelets. En 1972, l’entreprise comptait près de 2000 employés.
Deux entreprises réputées prospèrent encore aujourd’hui dans le secteur de la brosserie à Saint-Brieuc : Ocay Selle et le groupe Sauer. La marque de pinceaux Raphaël dispose d’une réputation internationale. Jean-Roch Sauer et son cousin Eric Sauer dirigent l'entreprise familiale pour la cinquième génération. Créée en 1793 dans le quartier du Marais à Paris, la société a été reprise en 1859 par Charles Sauer. C'est son petit-fils qui décidera du déménagement à Saint-Brieuc en 1925 pour se rapprocher de la matière première et trouver sur place des ouvrières habiles parmi les dentellières bretonnes et les femmes de marins, expertes en remaillage de filets. A la fin du XIXe siècle, on comptait jusqu’à 7 brosseries à Saint-Brieuc. Depuis le rachat, en 1983 du fabricant de toiles Berge et des couleurs Sennelier, en 1994, Jean-Roch Sauer fournit aux artistes du monde entier les trois piliers de leur équipement : le support, la couleur et le pinceau. Plus récemment encore, le groupe Sauer a racheté la marque Léonard détenue depuis 7 générations par la famille Bullier (l'Office de Tourisme vous propose des visites guidées de la brosserie d'Art Léonard, sur réservation). Elle est devenue filiale du groupe et conserve son label d’Entreprise du Patrimoine Vivant. Les trois dernières marques de pinceaux fins en France sont briochines : Isabey, Raphaël et Léonard.
Jean Fauny, Octave-Louis Aubert, Louis Guilloux, Raymond Hains, Les Frères Chaffotteaux et la famille Sauer sont enterrés au cimetière Saint-Michel et Glais Bizoin au cimetière de Cesson.