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Le Légué a été bien reconditionné, offrant une meilleure compréhension du port. J’ai plaisir à y revenir par la mer, comme lors de la Solitaire du Figaro, et par la terre, depuis le carré Rosengart.
La plage des Rosaires, où je me rendais gamin pour faire de la voile, après avoir commencé à Tournemine. La caravane à gaufre après le Club Mickey, moment préféré de la journée. La promenade sur le remblai, rendez-vous briochin incontournable. Avec ma grand-mère qui résidait à Pordic, je me baignais dans la piscine d’eau de mer de Binic, ancien port morutier. Par temps frais, on se réchauffait avec un gros chocolat chaud. Il y avait un vieux gréement échoué sur une cale à l’époque.
Bien abritée, on peut y pratiquer la voile par tous les temps, avec des vents Ouest, Sud-Ouest, Nord-Ouest, sauf par vent Nord-Est en Hiver. Les paysages sont variés, grâce à l’amplitude des marées, qui font évoluer l’aspect de la Baie. Elle est ourlée de falaises, dont Le Cap Fréhel, marquant le passage de La Route du Rhum. Les courants et les rochers sont très formateurs pour un marin. Elle paraît facile et accessible à première vue. Un peu plus loin sur la côte, on peut même surfer, j’ai appris qu’il y avait des vagues vers Sables-d’Or-les-Pins.
Un paquet de marins s’est formé à Saint-Quay-Portrieux. Il y a vraiment ce côté social du club de voile dans la Baie.
Amoureuse de la Baie à plein temps.