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Vous inspirer, été comme hiver, vous faire voyager, vous informer des nouveautés et temps forts et vous partager nos coups de cœur et bons plans... Du positif, rien que du positif dans votre boîte mail !
Acteurs.ices du tourisme de la Baie de Saint-Brieuc, l'Office de Tourisme et la Réserve Naturelle Nationale de la Baie de Saint-Brieuc vous accompagnent. Nous vous proposons une véritable boîte à outils pour une communication précise, un langage commun et harmonisé sur la Réserve.
La plus grande Réserve Naturelle de Bretagne, espace protégé reconnu pour la présence de ses 35 000 oiseaux en hiver. Un écosystème unique : estran, prés salés, dunes, et parcs mytilicoles à approcher en autonomie sur le GR®34 ou accompagné en visite guidée thématique avec la maison de la Baie.
La 2e plus grande Réserve Naturelle de Bretagne est en Baie de Saint-BrieucD’une part, la réglementation de la Réserve naturelle vous l’impose. En venant vous promener sur un espace naturel protégé, vous vous engagez à respecter les règles. Vous avez fait le choix de venir ici et il faut l’assumer.
D’autre part, un chien en liberté peut déranger les animaux et plus particulièrement les oiseaux (adultes et juvéniles l’été) qui viennent se reposer ou se nourrir dans la Réserve, mais aussi se reproduire dans la végétation des dunes. Fait encore plus grave en période hivernale quand les conditions météo sont rudes et qu’un dérangement induit une grande perte d’énergie chez l’oiseau. Des dérangements cumulés ne permettent pas à l’oiseau de se reposer, de se nourrir et de se toiletter pouvant aller jusqu’à l’épuisement total de l’oiseau.
Un chien non contrôlé peut rapidement divaguer dans les dunes et ainsi détruire des nids et des nichées.
Vous êtes dans un espace public et des promeneurs/enfants peuvent avoir peur des chiens et paniquer si votre chien vient les déranger.
Si vous voulez libérer votre chien sur les plages alors il existe des plages en dehors de la Réserve qui vous le permettent.
Dans la Réserve, vous avez la chance de venir toute l’année avec votre chien en laisse, alors que d’autres plages sont interdites aux chiens en période estivale.
Ce n’est peut-être pas la 1ère fois qu’ils s’envolent. Si les oiseaux sont présents ici, c’est qu’il y a bien une bonne raison et la raison, c’est que le site de la réserve naturelle leur assure nourriture et tranquillité. La Réserve naturelle est dévolue à la protection de la nature et reconnue comme tel, c’est un espace protégé.
Votre chien peut être en effet très bien dressé et répond à vos ordres, mais ce n’est pas le cas de la majorité des chiens qui divaguent. Malheureusement. La réglementation est donc valable pour tous les chiens, sans exception. Et ne pas attacher votre chien incitera d’autres personnes à en faire autant. Et rapidement, on peut avoir de nombreux chiens en liberté sur la plage.
Les algues vertes sont un autre problème qui fait l’objet d’un plan de lutte spécifique. S’il y a prolifération d’algues vertes sur les plages alors les collectivités mettent en place un dispositif de collecte et d’évacuation des algues afin de sécuriser sanitairement les plages. La réserve naturelle a mené des études et à participer à des programmes sur l’impact des algues vertes dans le fonctionnement des écosystèmes.
C’est un autre problème que nous traitons aussi. Nous organisons régulièrement des nettoyages de plages avec des bénévoles. Près de 2 tonnes sont ramassées tous les ans. Si cela vous intéresse, je peux vous inscrire au prochain nettoyage des plages et prendre vos coordonnées. Si les personnes respectaient la réglementation alors nous aurions plus de temps pour traiter la question des déchets sur les plages.
L’équitation est aussi réglementée. Les chevaux ne doivent pas venir sur les plages 90 minutes avant et 90 après la marée haute. Alors que les chiens en laisse sont autorisés toute la journée, quelle que soit la marée. D’ailleurs, je n’ai jamais vu un cheval courir derrière des oiseaux étant donné qu’il est en permanence contrôlé par le cavalier (sinon c’est du dérangement volontaire et verbalisable).
Non, ce n’est pas une raison. Si les chiens sont réglementés ici, ce sont pour des raisons environnementales et non parce qu’il n’y personne sur la plage. Au contraire, si la plage est peu fréquentée alors il y a toutes les chances qu’il y ait des oiseaux un peu partout !
Dans les dunes, milieu très riche mais aussi très sensible, on trouve des plantes rares qui se développent dans des conditions bien particulières (sol pauvre non enrichi). Les crottes de chiens sont des engrais et peuvent perturber sur le long terme la végétation des dunes. Les chiens peuvent provoquer des grattis en creusant des trous. Les dunes accueillent de nombreux animaux sauvages (lapins, blaireaux, lézards, oiseaux…) et à tout moment, peuvent les déranger en courant dessus, en divaguant, en détruisant des nids...
(Source Réserve Naturelle)
Oui lorsqu’elles prolifèrent en haut de plages sur des tapis épais (> 10cm). Elles pourrissent et peuvent dégager un gaz mortel (H2S : Hydrogène sulfuré). Les collectivités mettent en œuvre des ramassages d’algues vertes sur les plages afin qu’elles ne s’accumulent pas en haut de plage. Dans ce cas là, il n’y a aucun risque ; Dans les secteurs où il est compliqué de les ramasser, les communes peuvent interdire l’accès aux plages. Les algues vertes sont avant tout naturelles et prolifèrent, signe d’un déséquilibre naturel (excès de nitrates et phosphates charriés par les bassins versants). Les algues vertes fraiches ou en faible quantité ne présentent aucun risque.
Faux. Les coquillages filtrent les eaux. Il n’y aucun lien entre les algues et les coquillages. Vous pouvez donc manger sereinement des coquillages. Ce qui peut être gênant pour les coquillages (moules), c’est lorsqu’ils se retrouvent sous les algues vertes (cela demande plus de travail de nettoyage pour les mytiliculteurs). Les algues s’échouent en haut de plage, et il n’y a pas beaucoup de coquillage vivant à cet endroit.
(Source Réserve Naturelle)
Les 62 éoliennes se trouveront à 16 km du cap d’Erquy (zone la plus proche), à une 30aine de km de la Réserve naturelle. Selon les simulations, nous les verrons peu : cela impactera peu le paysage. L’emplacement des futures éoliennes a pris en compte de nombreux paramètres et notamment l’environnement et la faune. L’emplacement prévu est le moins impactant mais on ne peut pas dire qu’il n’y aura pas d’impact. Par rapport à la Réserve naturelle dont l’enjeu principal est l’accueil d’oiseaux migrateurs du nord de l’Europe, nous espérons qu’il n’y ait peu de collision et de mortalité d’oiseaux. Des suivis seront mis en place. Pendant les travaux, il y aura probablement une désertion temporaire des mammifères marins de la zone des travaux. La Réserve naturelle fait partie du conseil scientifique et du conseil de gestion du parc éolien.
(Source Réserve Naturelle)
Par le passé, les vases du port du Légué étaient quotidiennement curées et déposées sur l’estran juste après l’enrochement, puis transportées dans la baie au gré des marées. Ces dépôts ont cessé en juin 2020. Plusieurs collectifs de riverains exigent aujourd’hui des pouvoirs publics des interventions visant à freiner l’envasement de la plage du Valais, supprimer un banc de sable formé au large et réensabler artificiellement le haut de plage. C’est notamment le cas de l’association « Sauvons la plage du Valais » qui a lancé un appel à mobilisation le 18 juin 2021 (« La pelle du 18 juin ») : 150 personnes se sont réunies pour creuser symboliquement le banc de sable qu’elles jugent en partie responsable de l’envasement de la plage. Or l'envasement de la plage est avant tout la conséquence de l'enrochement du Légué qui a contribué à la création de conditions abritées et favorisé ainsi la sédimentation de particules de vase.
Les dépôts de sédiments de l'avant-port sur l'estran, aujourd’hui arrêtés, sont venus renforcer ce phénomène dans un second temps. La nature s'est progressivement adaptée depuis la construction de l’enrochement en évoluant vers un milieu vaseux, en équilibre avec les nouvelles conditions hydrodynamiques. La dynamique sédimentaire de la zone, qui a été fortement modifiée, d’une part par les aménagements et d’autre part par les apports constants de sédiments en provenance de l’avant-port, va naturellement continuer d’évoluer. Bien qu’il soit accentué par l’activité humaine, le phénomène d’envasement est un processus naturel sur les secteurs abrités de la baie de Saint-Brieuc. Le milieu nouvellement formé par l’envasement du Valais est un habitat d’intérêt communautaire, une zone d’alimentation pour l’avifaune. La colonisation potentielle de cette zone par des espèces inféodées aux prés salés viendrait confirmer et renforcer son intérêt écologique. Il s’agit d’un processus écologique déjà bien engagé et connu sur des secteurs situés plus au sud dans l’Anse d’Yffiniac. Les prés salés sont des milieux naturels parmi les plus rares de la planète, assurant de nombreuses fonctions écologiques et produisant de nombreux services écosystémiques (services rendus à l’humanité). Cet habitat particulièrement productif est essentiel pour de nombreuses espèces (faune benthique, oiseaux, poissons, etc.).
Le banc de sable est, quant à lui, un reposoir à mi-marée, ainsi qu’un pré-dortoir important pour l’avifaune, notamment pour les bernaches cravants et les huitriers pie.
Les éléments contre lesquels ces collectifs proposent de lutter font désormais partie du patrimoine naturel de la baie, en constante évolution avec les conditions environnementales et certains aménagements. Par ailleurs, la demande d’effacer le banc de sable ne permettra pas la constitution d’une plage de sable fin sur le secteur du Valais.
(Source Réserve Naturelle)
Lorsque des activités sportives sont source de perturbation d’habitats naturels ou de dérangement vis-à-vis des animaux, alors elles peuvent être réglementées ou interdites par le Préfet. Tout est justifié au regard de la protection de l’environnement en baie. Dans la Réserve, il y a beaucoup d’usages et il faut trouver un équilibre. Des sites très proches de la Réserve vous permettent d’exercer toute sorte d’activité sportive.
Beaucoup de choses sont possibles. En effet, tout ce qui perturbe l’environnement est proscrit. Tous les ans, la Réserve accueille de plus en plus de visiteurs, de plus en plus de manifestations.
Si on ne pouvait plus rien faire, ce ne serait pas le cas! Dans les dunes de Bon-abri, sur une des 2 entrées, 19 000 passages en 2009 ; 28 000 passages en 2019. Les sites naturels protégés sont peu nombreux (<1% du territoire français) alors on peut bien les respecter.
La salubrité de la baie s’est améliorée depuis quelques années et l’ensemble du fond de la baie est classé en B (bonne qualité). On peut donc pratiquer la pêche à pied. L’anse d’Yffiniac est la seule zone interdite à la pêche, mais c’est afin de protéger la ressource, car les juvéniles de coques (le naissain) s’y concentrent.
(Source Réserve Naturelle)
Lumières et horizon infini, dans la Réserve Naturelle de la Baie, où le regard est tout juste saisi par les oiseaux. Alain Ponsero, conservateur, est là pour veiller sur eux.