On reste en contact ?
Notre mission :
Vous inspirer, été comme hiver, vous faire voyager, vous informer des nouveautés et temps forts et vous partager nos coups de cœur et bons plans... Du positif, rien que du positif dans votre boîte mail !
Les algues vertes sont naturelles et présentes sur de nombreux littoraux à travers le monde. Mais dans certaines zones côtières, leur développement excessif entraîne des « marées vertes ».
En France, la Bretagne est plus impactée mais le phénomène existe aussi en Normandie, en Vendée et dans certaines lagunes autour de Montpellier.
Depuis les années 1970, la Bretagne est ainsi confrontée à ce phénomène. Les algues vertes se développent principalement en raison de la combinaison de plusieurs facteurs. C’est leur conjonction qui peut entraîner des échouages plus ou moins importants d’algues vertes sur les côtes, du printemps à l’automne.
Les 3 facteurs sont :
Ces 3 facteurs se trouvent dans des baies plutôt abritées de la haute mer et de faible profondeur avec la présence d’une embouchure de rivière et des courants marins et une houle de nature à retenir les algues et leurs nutriments proches du littoral. C’est le profil de la baie de Saint-Brieuc.
De plus, à proximité du rivage, les algues marines rencontrent les pollutions d’origines continentales, liées à l’urbanisation et au développement de l’agriculture. Depuis une quarantaine d’années, le développement de l’agriculture, avec l’augmentation des épandages d’engrais minéraux et des effluents d’élevage, et le développement urbain ont « suralimenté » les algues provoquant leur croissance massive.
Un ramassage systématique des algues vertes échouées sur les plages est assuré afin d’éviter leur décomposition.
À Saint-Brieuc Armor Agglomération, c’est la Direction de l’Eau et de l’Assainissement qui est en charge du ramassage des algues vertes.
Les algues collectées sont ensuite envoyées :
En cas d’impossibilité de ramassage, dans des secteurs difficiles d’accès tels que les rochers et les vasières, les zones concernées peuvent être interdites. Une signalétique spécifique est mise en place et elle doit être respectée.
Face à ces marées vertes, l’État a lancé en 2010 un plan de lutte contre les algues vertes, en partenariat avec la Région, les départements et les collectivités des territoires les plus impactés.
12 M€/an sont engagés pour assurer la sécurité des personnes grâce au ramassage des algues échouées et à leur traitement, améliorer la connaissance du phénomène, prévenir le développement excessif des algues en réduisant les fuites d’azote vers les cours d’eau.
Les scientifiques sont mobilisés pour mieux comprendre et prévenir le phénomène. On sait désormais que la réduction des flux de nitrate vers le littoral est le seul levier d’action contre la croissance excessive de ces algues.
Les nitrates étant essentiellement d’origine agricole, agir contre les algues vertes, c’est donc accompagner, par du conseil et des aides directes, les agriculteurs et les acteurs locaux vers des pratiques et des systèmes agricoles limitant les fuites d’azote dans les cours d’eau.
De nombreuses actions sont menées, avec et par les agriculteurs, pour améliorer la qualité de l’eau : couverture des sols et rotation des cultures, fertilisation équilibrée, augmentation des surfaces en herbe, incitation à la conversion bio, aménagement du milieu… Cette évolution vers des systèmes de production plus vertueux s’accompagne de contrôles ciblés.
Plus particulièrement, au niveau de Saint-Brieuc Armor Agglomération, des actions de prévention et de lutte contre les eaux intercommunales sont menées tout au long de l’année et ce depuis 10 ans :
L'Agglo a engagé un programme d'investissement important dans les réseaux pour garantir la qualité des eaux de baignade et respecter l'environnement.